PUBLICATIONS

Nous vous proposons un certain nombre d’écrits réalisés dans le cadre des actions pédagogiques auprès des stagiaires de l’Afertes (d’Arras ou de l’Ecole en travail social Nelson Mandela à Avion).

Il s’agit d’un accompagnement méthodologique pour la réalisation des différents écrits auxquels les stagiaires ont à se confronter tout au long de leur parcours de formation, mais aussi d’une valorisation de l’acte d’écriture comme une démarche spécifique pour penser son action et bien sûr pour en rendre compte.

Cette rubrique signale aussi les écrits réalisés par le personnel de l’Afertes et édités ailleurs.

Phronesis 2020/1 (Vol. 9), pp.34-42.
À l’heure actuelle, le malaise au travail des travailleurs sociaux et plus spécifiquement celui des éducateurs spécialisés s’avère devenir une problématique majeure et centrale. Comment pouvons-nous analyser l’apparition et l’installation de l’usure au travail des éducateurs spécialisés ? Les malaises exprimés ne seraient-ils pas des révélateurs d’une transformation identitaire professionnelle ? Quelles fonctions les plaintes et les ressentiments remplissent-ils d’un point de vue du processus de construction et de transaction identitaire ?

Mémoire du Master 2 Sciences de l’éducation, éducation tout au long de la vie. Université de Paris 8 – 2019.

Quelle écriture promouvoir dans la formation des éducateurs spécialisés que ne se réduise pas à la formalisation d’un inventaire des compétences acquises mais qui permettent un travail de réflexion et de recherche au service de l’émancipation des publics touchés par le travail social ? Comment mettre du sens, parler et écrire en poète, quand tout nous pousse à former des comptables ?


Université de Paris 8 – 2017.
Histoire de vie professionnelle et militante. Dossier d’admission au parcours Vae pour l’obtention du Master 2 en Sciences de l’éducation, éducation tout au long de la vie.

Le Sociographe – n.12 Hors-série.
A partir d’une étude visant à analyser les impacts du nouveau cadre règlementaire de mise en oeuvre de l’alternance intégrative sur les formations en travail social de niveau III (aujourd’hui de niveau II), cet article montre en quoi ce contexte induit des tensions qui constituent autant d’épreuves et mises à l’épreuve pour les acteurs concernés et de quelle manière ces derniers s’attachent à recherche les moyens de faire face, à partir de choix à la fois nécessaires et impossibles, dans un système qui les contraint…

Arras, Afertes, 2019.
Ce document est le résultat du groupe de travail (module Ethique et scripts de la sexualité) coordonné par Patrice Desmons. Les futurs éducateurs spécialisés en 3ème année de formation à l’Afertes ont produit ce document final. Il propose des textes anonymes ou non, autour de la sexualité, de leur sexualité, et de celle perçue chez la personne accompagnée en institution. 

Avion, Ecole en travail social Nelson Mandela – 2019.
Après une présentation synthétique de ce qu’est la recherche et des différentes disciplines des sciences humaines, les étudiants ont choisi de se grouper en fonction d’une thématique sociale qui leur tenait à cœur. Ils ont eu quatre séances de trois heures pour mener à bien leur mini-recherche. Ils ont également dû, au terme, produire une restitution auprès des autres groupes et des formateurs du site. Il me paraissait, une fois de plus, important de valoriser ce travail par cette publication. On retrouvera ainsi ici ce qui fait sens et qui donne du goût à la recherche c’est-à-dire les doutes, les incertitudes et l’ouverture que peut prendre une question apparemment innocente. Questionner des évidences et certitudes permet également pour eux de développer une vision critique, à l’heure des fake-news et des systèmes de diffusion massive et rapide de l’information. Vous trouverez donc ici les travaux compilés des chercheurs en herbe en vous souhaitant autant de plaisir à les lire que j’en ai eu à les accompagner…

Arras, Afertes, 2018.
Journal de bord du stage technique réalisé dans le cadre du 6ème module d’entrainement aux pédagogies actives (MEPA). Ce module porte sur L’Activité support à l’analyse du travail de l’équipe et des groupes. L’objectif central est de permettre aux travailleurs sociaux en formation d’expérimenter et d’analyse le processus du travail en équipe, de lire et de comprendre la dynamique et l’interaction dans les groupes restreints par un projet commun, préparé en groupe. “Même si le groupe s’est constitué par affinités, il nous est arrivé de ne pas être en accord les unes avec les autres et de devoir revoir nos représentations personnelles tout en essayant de ne jamais oublier nos valeurs propres. Nous pensons que c’est sur ce plan que ce stage technique va nous aider dans le cadre de notre travail avec les personnes que nous allons accompagner, mais également sur le plan personnel”. Dixit les cinq randonneuses.
Cet écrit relate la marche sur un tronçon du Chemin de Saint Jacques de Compostelle. Ce projet a nécessité plusieurs mois de préparation, aussi bien sur le plan physique, financier, matériel qu’éducatif. 9 jours, presque 200 km de marche, 5 éducatrices spécialisées en formation accompagnées d’un formateur, et de Philippe Delabre enseignant à la retraite.

In Actualités sociales hebdomadaires : ASH n.3046 du 2 février 2018.
La pédagogie sociale repose sur le principe d’un travail éducatif effectué auprès d’enfants et de familles dans leur environnement naturel. Cette approche originale fait l’objet d’une expérimentation par l’Association pour la formation, l’expérimentation et la recherche en travail éducatif et social (Afertes), dans le Pas-de-Calais. Leurs cadres pédagogiques, Pierre Dugué et Patrick Lalande, avec Laurent Ott, philosophe social à la tête de l’association Intermèdes Robinson, décrivent le projet. Article disponible au Cdr.

Avion, Ecole en travail social Nelson Mandela, Afertes centre de formation site d’Avion, Ests site d’Avion, 2017, 85 p.
Ce dossier est la compilation des différents travaux effectués par les étudiants Moniteurs Educateurs et Educateurs Spécialisés de la promo mixte (AFERTES ; ESTS) de première année de formation 2017-2018. Cette démarche de sensibilisation consistait en une découverte avec mise en pratique de ce que peut être la recherche en sciences sociales. Quatre séances de travail d’une demi-journée ont été organisées. Les étudiants devaient travailler par groupes autour d’une thématique de leur choix. Après une introduction sur la recherche en sciences sociales, ils ont eu à effectuer une série de recherches documentaires et préparer une méthodologie pour aller recueillir des données sur le terrain qui leur paraissait adapté et surtout, vu les échéances, possible. Il leur avait été également demandé de proposer, au terme de la recherche, un support de restitution. Certains apparaissant dans le dossier en annexe. (Tracts, affiches, article etc…). Les objectifs pédagogiques de ce travail étaient axés sur le développement de la curiosité, le plaisir de la découverte, l’ouverture au monde et le travail autour des représentations…
Ont participé : Carlier (Stécy), Vanpée (Déborah), Membeya (Lurlaine), Czech (Mathilda), Lepriol (Mélanie), Bellini (Isis), Barre (Clémentine), Durczewski (Anaïs), Buayi Kiala (Augustin), Bouchendhomme (Laetitia), Richard (Maureen), Sardo (Yphan), Elghoul (Sarah), Duthois (Aurélie), Guelton (Laura), Benaissi (Jasin), Sardo (Anthony), Wroblewski (Axel), Roppa (Safy), Zandecki (Camille), Lacroix (Eva), Bogaert (Julie), Windriff (Nowenn), Deman (Thomas), Mayeux (Margot), Crocquefer (Dorothée), Andrez (Lauren), Lachery (Justine), Afettouche (Laura), Richter (Manon), Humery (Céline), Rolnik (Perrine), Delvalle (Lindsey), Benamar (Leïla), Daoud Soifa (Leïla), Boufous (Leïla)

Paris, Unaforis, 2017, 69 p.
Ce rapport a pour but de servir d’appui aux établissements de formation en travail social dans la réflexion et l’élaboration d’un socle commun concernant l’intervention sociale collective et communautaire et le développement social. Pour élaborer ce travail collectif, le groupe a :
– procédé à un état des lieux des concepts, des notions et des méthodes mobilisés par les acteurs de l’intervention collective et communautaire.
– identifié l’existant des réflexions et pratiques formatives en cours au sein de différentes plateformes.
– procédé à des auditions d’acteurs nationaux et régionaux impliqués dans l’intervention sociale collective et communautaire.
Ce rapport est composé de trois grandes parties :
– la première partie contextualise l’intervention sociale collective et communautaire. Nous avons souhaité définir les concepts et les approches mobilisés par une pluralité d’acteurs sociaux et politiques.
– la deuxième s’intéresse aux enjeux et aux pratiques des établissements en matière d’intervention sociale collective et communautaire.
– la troisième, qui s’appuie sur les deux premières parties, propose un module de formation : nous avons fait le choix d’une proposition pédagogique qui reste large, bien différente d’une déclinaison d’un module détaillé qui devra s’adapter en fonction de contextes locaux. Notre proposition définit un cadre large qui peut s’appliquer à la formation qualifiante comme aux actions de formation continue.

Sexe et handicap dans les salles obscures et dehors
Dutelle de Négrefeuille (Fanny), Tépeint (Fabienne)
Et la rémunération du travail social ?
Lhuiller (Amandine), Chaigneau (Julie)
En débat avec Jean-Luc Mélanchon
Dutelle de Négefeuille (Fanny), Tépeint (Fabienne)
Le sound painting, technique utile aux éducs
Laidebeur (Anne-Laure)

Arras, Afertes, 2012.
Le dossier propose des textes et des fichiers audio des interventions. Il s’agissait
– d’une part de se sensibiliser et se former à ces transformations sociales et théoriques, d’en tirer toutes les conséquences sur l’importance d’une déconstruction des conceptions « spontanées » ou subjectives auxquelles nous sommes inévitablement assignés du fait de notre éducation et de notre culture,
– et d’autre part d’intégrer cette question du genre et de la sexualité comme composante non secondaire ou « optionnelle » de l’identité professionnelle du travailleur social, qui est un des acteurs de la « fabrique » des genres, de leur reproduction ou de leur transformation.

Paris, Ed. Baleine, 2011, Coll. Coll. les aventures de Nour et Norbert n.2.
En partenariat avec l’association Colères du présent.
Violences sur mineur a été écrit par les éducateurs spécialisés en formation à l’Afertes dans le cadre d’un atelier d’écriture sous la direction de Ricardo Montserrat. L’ouvrage a été publié par le journal ” l’Avenir de l’Artois ” sous forme de feuilletons du 20 juillet au 26 novembre 2011.
L’histoire de Violences sur mineur se passe dans un établissement éducatif privé dans lequel sont exercées des violences contre des mineurs d’aujourd’hui.

Ce numéro fait dialoguer l’anthropologie et le travail social pour examiner les postures que les chercheurs et/ou les professionnels adoptent alors que toute une série de lois transforment leurs univers de travail. Comment nos outils, nos procédures, nos dispositifs en sont-ils affectés ? Notre marge de manœuvre est-elle bornée par les lois ? Par notre propre subjectivité revendiquée ? Au travers d’articles, d’entretiens, de réactions, ce numéro explore les manières de créer des espaces de liberté. Il met au jour des points de subjectivité et d’analyse communs aux chercheurs et aux travailleurs sociaux.
Les contributions de l’Afertes :
Colères du présent est la talvera de mon activité de formateur (entretien),
Andreau (Didier)
Assignation et revendication : une question sexuelle ?
Desmons (Patrice)
Débats rétrospectifs sur le colloque,
Les stagiaires de l’Afertes

Arras, Afertes, 2009.
Cette étude a été réalisée dans le cadre de l’unité de spécialisation “insertion exclusion” des éducateurs spécialisés en avec la régie de quartier intercommunale « Impulsion » de Carvin. La commande portait sur le recueil de la parole des salariés dans le secteur de l’insertion et de trois partenaires de la régie de quartier, à l’aide d’entretiens semi-directifs de recherche. Le groupe de travail s’est intéressé particulièrement à la manière dont les salariés se représentent l’idée de mettre en place une journée de valorisation de leurs activités, de sonder les propositions qu’ils pourraient faire et sur lesquelles ils pourraient s’engager…


Arras, Afertes, 2008.
Le travail de recherche engagé à partir de la demande de l’URIAE (Union Régionale de l’Insertion par l’Activité Economique) vise à travers le discours des professionnels, à mettre en évidence les dénominateurs communs pouvant exister entre les familles de l’insertion sur la question de l’évaluation des effets produits par un parcours d’insertion. Nous partirons de l’idée que les acteurs des SIAE ont des critères d’évaluation de leur public (…) Notre raisonnement cherche à mettre en évidence l’existence d’une culture commune de l’évaluation (référentiel), quelles sont leurs différences à travers ce qu’ils disent de ce qu’ils font… ” Etude basée sur 21 entretiens.


Arras, Afertes, Mai 2007.
L’étude porte sur l’accompagnement social des opérateurs d’insertion socioprofessionnelle dans le cadre du dispositif MOISE (Mobilisation des opérateurs pour l’insertion sociale et l’emploi) avec le point de vue du public concerné par le dispositif d’insertion et les opérateurs du dispositif. L’étude s’appuie sur 15 entretiens (10% de la population concernée) et a été réalisée dans le cadre de l’unité de spécialisation des éducateurs spécialisés UF8 “insertion exclusion” en partenariat avec le CCAS de Carvin


les stagiaires de l’Afertes : Bouzidi (Nora), Couteau (Mickaël), Delgrange (Stéphane), Delrue (Sophie), Dechaene (Gaëtan), Dennetière (Valérie), Dulieu (Cédric), Elali (Dina), Guiu (Diane), Sicchio (Mickaël), Thibault (Céline).
Arras, Afertes, 2006.
L’enjeu de cette étude consiste à organiser le travail d’expertise et de qualification des effets d’un parcours d’insertion. L’analyse de contenu des entretiens menés permet la production de critères d’évaluation de l’utilité sociale pour la personne bénéficiaire des mesures à visée “insertionnelles. ” Etude réalisée dans le cadre de l’unité de spécialisation des éducateurs spécialisés UF8 “insertion exclusion” en partenariat avec la Régie de quartier Association “Impulsion” de Carvin et le CCAS de Carvin.

Arras, Afertes, 2005.
Travail d’analyse des données sociologiques des publics en demande d’aide sur le territoire communal. Cette analyse doit permettre de mettre en évidence les besoins de la population en faisant ressortir des indicateurs de difficultés sociales par comparaison aux données nationales et régionales. Etude réalisée dans le cadre de l’unité de spécialisation des éducateurs spécialisés UF8 ‘insertion exclusion” en partenariat avec le Centre Communal d’Action Sociale de Carvin.


Arras, Afertes, 2004.
Rapport de pré-enquête réalisé dans le cadre de l’unité de spécialisation “INSERTION-EXCLUSION” des éducateurs spécialisés en formation à l’Afertes.


Arras, Afertes, 2003.
Rapport de voyage d’étude d’une semaine au Québec (province de Québec), autour de la santé mentale et des actions de réinsertion sociale et professionnelle. Echanges entre étudiants et travailleurs sociaux français et québécois.

Les stagiaires de l’Afertes : Aoustin (Gaëlle), Deleau (Gwenaëlle), Delville (Anne Marie), Fenoll (Angélique), Fevrier (Magali), Stangret (Sabrina).
Arras, Afertes, 2003, Vidéo support Vhs, 25mn.
Six étudiantes sont parties accompagnés d’un formateur à la découverte du réseau de prise en charge de la santé mentale au Québec. Accueillies par l’équipe du PAVOIS (Programme d’Activité Valorisantes Offrant Interactions et Soutien), ce film retrace les visites, les échanges tant avec les professionnels qu’avec les publics, ce qui a permis de cerner un dispositif singulier de prise en charge de la santé mentale qui diffère de celle de la France. Visite du collège MERICI (école privée d’éducateurs spécialisés); Le PAVOIS; Les entreprises sociales du PAVOIS (la Friperie, les Copies); des ressources hébergement (l’Athénée, la Maisonnée). Gwenaëlle Deleau.

les stagiaires de l’Afertes : Boursaud (Suzy), Dugué (Pierre), Gogny (Isabelle), Laurent (Marie Ange), Lecluse (Stéphanie), Mathorel (David), Tharaoui (Mohamed), Tricot (Yovan), Zapater (Peggy), Andreu (Christine), Dupond (Chantal), Kerckhove (Sylvianne), Ploviez (Micheline), Rogere (Marleine), Ruol (Michelle), Serieys (Italie), Thomas (Nicolas).
La Confédération syndicale des familles de Saint-Laurent Blangy.
Arras, Afertes, 2002.
Travail réalisé par des étudiants en 3ème année de formation d’éducateurs spécialisés, des formateurs et des militants de la CSF dans le cadre de l’UF8 INSERTION/EXCLUSION mise en place par le centre de formation de l’Afertes.


Les stagiaires de l’Afertes : Asquin (Caroline), Boursaud (Suzy), Caloin (Caroline), Dessaint (Pascal), Dubois (Corinne), Dugué (Pierre), Gueant (Chritophe), Gogny (Isabelle), Haouamed (Dounia), Lesueur (Dominique), Tricot (Yovan), Zapater (Peggy).
Arras, Afertes, Avril 2002.
Enquête réalisée dans le cadre de la formation des éducateurs spécialisés (UF5 Economie et société) réunissant entre 8 et 12 militants d’associations oeuvrant autour de l’accès au logement et 12 étudiants en deuxième année de formation d’éducateur spécialisé à l’Afertes.

les stagiaires de l’Afertes : Bourguignon (David), Clément (Laurent), Deletoille (Catherine), Dutillet (Aline), Lavallard (Viviane), la Confédération syndicale des familles de Saint-Laurent-Blangy, la Confédération syndicale des familles de Saint-Nicolas-Les-Arras.
Arras, Afertes, 2001.
Travail réalisé par des étudiants en 3ème année de formation d’éducateurs spécialisés, des formateurs et des militants de la CSF dans le cadre de l’UF8 INSERTION/EXCLUSION mise en place par le centre de formation de l’Afertes.

Arras, Afertes, 2000.
Travail collectif réalisé dans le cadre du module 3 de l’unité de spécialisation UF8 “Insertion/exclusion” de la formation d’éducateurs spécialisés. Le centre de formation vise à doter les futurs travailleurs sociaux d’une compétence à la réalisation d’une démarche méthodologique d’évaluation.

Les stagiaires de l’Afertes : Sandrine, Radivoniuk (Anne), Draidi (Linda), Senhadji (Jamel), sous la direction de Maricourt (Thierry).
Lille, Sansonnet, 1999, Coll. récits d’ici hors-série n.1 écrits collectifs sur le monde du travail.

Les stagiaires de l’Afertes : Tailliez (Elisabeth), Ceci, Mohamed, sous la direction de Andreau (Didier) et de Maricourt (Thierry).
Lille, Sansonnet, 1999, Coll. récits d’ici hors-série n.1 écrits collectifs sur le monde du travail

Compte-rendu réalisé par Beaussart (Pascale) stagiaire en 1994.
Saïd Bouamama est docteur en socioéconomie et chargé de recherche à l’Ifar.
La crise des liens sociaux analysée par l’approche économique et politique. Les principes de citoyenneté : capacitaire, adulto-centrique, délégative, sexiste, individuelle, unicitaire, nationale, non-économique.
La crise de l’être ensemble, de la philosophique, de la nationalité.
Le refus de citoyenneté des jeunes.
Pour une nouvelle citoyenneté collective et locale.

In Le Sociographe n.66, juin 2019.
A l’initiative de certains segments professionnels, généralement militants, le champ du travail social est aujourd’hui en pleine réinvention. C’est sur la base de ce premier constat que la formation-action « Réinventer l’éducation populaire et le travail social dans les quartiers » est née en 2015. En son sein, des professionnels, des militants et des sociologues ont cherché à faire évoluer l’intervention sociale dans le sens d’une plus grande prise en compte des rapports sociaux inégalitaires qui structurent la société, dans l’idée de faire que l’empowerment devienne autre chose qu’un mot d’ordre néolibéral. Pour cela, ils ont puisé dans les traditions militantes de l’éducation populaire et de l’organizing, mais aussi dans les savoirs issus de la sociologie matérialiste. Cet article a pour objectif de revenir sur cette expérimentation, c’est à dire sur les considérations théoriques qui ont présidé à sa conception, sur sa mise en pratique ou encore sur ses débouchés. .
Article disponible en prêt au Centre de Ressources.

in L’Information psychiatrique – vol.94, n.10, 2018.
Pourquoi dire « empowerment » quand on parle français ? Difficile à traduire en un seul mot, la résistance de cet « intraduisible » est analysée ici comme l’indice, voire le symptôme, à la fois d’un enjeu de philosophie politique (une certaine difficulté à penser la domination ?), et d’un enjeu épistémologique (un retour du refoulé du discours savant institué ?). Cette analyse permet peut-être alors d’associer deux mouvements en cours en santé mentale et d’en rendre une certaine lisibilité : l’empowerment des « usagers », au-delà de la « citoyenneté », mais aussi l’émergence du savoir expérientiel, au-delà du savoir « savant ».
Article disponible en prêt au Centre de Ressources.

Prefas Hauts de France, 2018, 117 p.
Réalisée entre janvier 2016 et décembre 2017, cette étude s’est attachée à analyser les impacts du nouveau cadre réglementaire de l’alternance intégrative en s’intéressant aux pratiques des centres de formation en travail social, aux parcours de professionnalisation des étudiants, ainsi qu’aux logiques d’accueil et d’accompagnement en stage. Le rapport présente une analyse globale du système de la formation à partir des points de vue recueillis auprès des équipes pédagogiques, administratives, des étudiants AS/ES/EJE/CESF des différents centres de formation du Nord et du Pas-De-Calais et des représentants des sites qualifiants…

Recherche disponible en ligne

Afertes Centre de formation site d’Arras,La Boîte Sans Projet,Ceméa de Picardie,Université de Picardie,Curapp-ESS,Crajep,Pas à Passo-Théâtre de l’Opprimé,Phare pour l’égalité, 2018.
L’enjeu de ce projet de recherche-action a été d’expérimenter ce que pourrait être une nouvelle forme de travail social dans les quartiers populaires à partir des outils et postures historiques de l’éducation populaire liée à l’«éducation à la citoyenneté», du renouveau dans l’approche «communautaire» du travail social comme du militantisme, et des savoirs et savoir-faire issus de la Sociologie matérialiste… Pour cela, des professionnels et des militants de terrain ont expérimenté, 3 semaines durant, un ensemble de savoirs et de savoir-faire puisant dans : –la sociologie critique. –les pratiques issues de l’éducation populaire. –les conceptions pratiques et théoriques issues du Community Organizing. Le résultat réside dans le rapport de cette recherche-action, et également dans un projet de Diplôme Universitaire, partenarial, qui s’adresserait au champ du travail social et de l’éducation populaire. Les auteurs : Frédéric Ballière, Nicolas Brusadelli, Sylvie Coren, Jessy Cormont, Aline Dekervel, Pascal Depoorter, Xavier Desjonquères, Laurence Lesueur, Marie-Annick Longuépée, Christine Louchart, Laila Ouabbou, Kelly Poulet, Bastien Viltart. Rapport de recherche disponible en ligne.

Lien social n.1232-1233, du 26 juin au 3 septembre 2018.
C’est souvent dans l’obscurité que jaillissent les premières étincelles. Pourtant, le travail social fait l’objet de plaintes, de cris, de lamentations constantes au regard des enjeux institutionnels, politiques et sociétaux,… Des plaintes certes légitimes, mais qui privent la pensée humaine d’un avenir plein d’espoir.

Vie sociale et traitements VST – n.138, 2e trimestre 2018.
Les éducateurs d’une équipe de prévention spécialisée, pratique de « travail de rue », présentent la notion de travail « dans » la rue, la rue étant alors l’ensemble de l’espace public où des actions de rencontre, de partage et de solidarité peuvent se développer à l’initiative des équipes éducatives….

Actualités sociales hebdomadaires ASH – n.3041-3042, 12 janvier 2018.
Educateurs de rue sur le territoire d’Auby dans le Nord de la France, Aïssa Ounane et Farouk Khatabi décrivent leur travail de terrain – c’est le cas de le dire – et démontrent le rôle des éducateurs dans un projet de vivre ensemble sur un territoire multiethnique, fragmenté socialement, abîmé économiquement,… .

in Vie sociale et traitements : VST, n.136, décembre 2017.
Témoignage de Thomas, éducateur en formation à l’rtes ; c’est à Manille qu’il a exercé avant d’entrer en formation, au sein d’une fondation dont la mission est de protéger les enfants victimes d’abus sexuels. Selon une étude de la fondation Scelles de 2007, ils sont entre 80 000 et 100 000 enfants philippins, en grande majorité des filles, à être tous les ans victimes de la pédo-prostitution.
Article disponible sur Cairn.

Association rencontres et loisirs – 2017.
On reproche souvent aux éducateurs et notamment à la Prévention spécialisée de ne pas être suffisamment visible quant à ses modes d’intervention. Chaque jour, des éducateurs de rue vont à la rencontre d’adolescents, de jeunes, qu’ils soient mineurs ou majeurs, pour lesquels il y a des risques de marginalisation,…

in Plein droit n.114, octobre 2017, pp.32-35.
Pour les jeunes Dakarois, l’émigration paraît la meilleure perspective pour réussir. Réussir à s’épanouir, à « devenir quelqu’un », à s’émanciper, à accéder à un avenir meilleur. En allant vers ce « Nord » avec lequel les liens sont forts et anciens. Cette émigration semble motivée par une logique beaucoup plus existentielle que collective ou économique, et correspondre au désir de s’extraire des rapports sociaux contraignants. Pourtant, si les jeunes déclarent vouloir s’accomplir par la migration, très peu d’entre eux partent.

in Alternatives humanitaires n.5, juillet 2017, pp.61-73.
Prenant l’exemple du Congad, le Conseil des organisations non gouvernementales d’appui au développement au Sénégal, deux jeunes chercheuses nous aident à mieux comprendre les difficultés que peuvent avoir les ONG africaines à s’autonomiser de l’État.

Ed. QuestionDeGenre/GKC, Bibliothèque GayKitschCamp n° 86, 2017, 268 p.
Entre les stéréotypes sociaux auxquels nous sommes tous exposés, dont la pornographie mainstream ou les insultes sexistes sont le reflet, et les discours « savants » sur la sexualité, comment produire un autre type de discours, de savoirs sexuels et peut-être de pratiques ? Ce livre montre que même dans ce champ « intime » qu’est la sexualité, il est possible d’appliquer les méthodes d’éducation populaire et de recherche-action. Cela se marque par une articulation précise entre les acteurs des pratiques sexuelles dévoilées ici, et les auteurs des savoirs issus de ces pratiques : les acteurs ne sont pas de simples « témoins », objectivés ensuite dans la « volonté de savoir » des savants. Ici, cette division académique entre faire et dire, entre pratique et théorie, entre acteurs et auteurs, est dissoute. Et cette dissolution produit une déconstruction des normes, avec l’expression de nouvelles représentations « performatives », dans le cadre d’une « Université Populaire ». Il ne s’agit plus d’interpréter mais aussi de transformer la sexualité en la nommant : nommer nos sexualités sans les normer, c’est leur donner une autre renommée. C’est une des raisons pour lesquelles les éditions QuestionDeGenre/GKC, qui publient depuis plus de trente ans des textes inédits ou oubliés de littérature sexuelle non normative, et Colères du présent se sont alliées pour publier et diffuser cette démarche à la fois « universitaire » et « populaire ».

in Lien social n.1198, du 05 au 18 janvier 2017, pp.24-27.
Le silence pèse sur les problématiques de genre et de sexualité dans le plupart des institutions du travail social. Ces questions interpellent souvent les professionnels, la plupart du temps livrés à eux-mêmes pour y répondre. Mais le tabou reste entier. Quelques srtuctures travaillent sur ces problématiques comme sujets de réflexion et de formation.
Cet article parle notamment du module “Genre, sexualité et travail social” de 35 heures mis en place à l’Afertes dans le cursus de formation des éducateurs spécialisés de deuxième année par Didier Andreau et Patrice Desmons.

Michalon – 2016.
Educatrice spécialisée diplômée en 2007 à l’Afertes, Leïla a poursuit son parcours professionnel d’éducatrice spécialisée Et a finalisé une formation de thérapeute familial. Elles étaient quatre filles, quatre soeurs, mais c’était après la petite Leïla que sa mère en avait. Coups, privations, humiliations. tout était bon pour lui nuire. Pourquoi cette violence de la part d’une mère qui élevait seule ses enfants ? De quelle faute la petite Leïla était-elle coupable ? Et pourquoi personne n’a jamais rien dit ? Si son parcours n’a pas été facile, son salut tient à celles et ceux qui lui ont tendu la main, chacun à leur façon. Aujourd’hui sereine, Leïla n’est animée ni par la vengeance ni par la rancune. Ce livre représente l’étape ultime de sa résilience. Son histoire, la manière dont elle a surmonté ces épreuves, lui donnent un regard particulier sur les situations qu’elle rencontre et la façon dont elle accompagne la reconstruction des êtres. Car, de cette enfance meurtrie, Leïla en a fait une force désormais tournée vers les autres…
Le livre est disponible au Cdr classement : A.63.3 ZAO

Amiens, Université de Picardie, Doctorat de sociologie, 2016, 500 p.
Au croisement d’une sociologie des migrations et d’une sociologie de la jeunesse, cette thèse s’attache à saisir le sens de l’émigration envisagée par les jeunes de trois quartiers de Dakar. Alors que cet horizon collectif ne se concrétisera que pour bien peu d’entre eux, il s’agit en l’interrogeant d’explorer les contraintes sociales qui enserrent cette jeunesse urbaine et ses aspirations. Mais ce travail met également en relief ce qui différencie ces mondes juvéniles et ce qui leur est commun. L’étude de l’« hypothèse migratoire » montre comment la circulation de représentations communes du « Nord » se traduit différemment selon la position occupée par les jeunes dans l’espace social. En prenant en compte la place des jeunes dans les rapports sociaux – d’âge, de sexe, de caste (« Waaso ») et de classe – structurant la société sénégalaise, l’ethnographie de ces trois quartiers socialement différents dévoile la diversité des hiérarchies et des obstacles que les jeunes doivent contourner pour s’« accomplir » et réussir socialement (« Tekki »). En analysant les tensions créées par ces velléités d’émancipation à l’égard des structures sociales et les différentes formes de rappels à l’ordre exercées par ces dernières (stigmatisations, sanctions mystico-religieuses…), on peut comprendre la prégnance de l’hypothèse du départ : elle permettrait de s’extraire momentanément de rapports sociaux entravant une ascension sociale vécue comme possible, et de se distancier géographiquement pour s’élever socialement au retour. Moins qu’une volonté de bouleverser l’ensemble des structures sociales sénégalaises, l’émigration est envisagée comme le chemin le plus rapide pour obtenir une reconnaissance sociale de la part des différentes catégories dominantes : les plus âgés, les nobles (« géér »), les hommes, les riches. Cependant, seuls les plus armés économiquement et scolairement réussiront à partir. Pour la grande majorité des autres, l’émigration reste une migration « en puissance » (en suspens, différée ou reformulée), continuant d’exister comme la principale voie de réalisation de soi. L’étude montre enfin comment ces jeunes connaissent alors différents destins, qui sont autant d’ajustements plus ou moins réussis de leurs aspirations individuelles et collectives aux institutions clefs de la société sénégalaise..

in Quand Robert Castel nous aide à penser le travail social, Ecole normale sociale – 2016, dvd.
Double DVD de la restitution de la journée du 16 octobre 2015 d’hommage consacrée à Robert Castel.

in Santé mentale : guérison et rétablissement – regards croisés. Déchamp-Le Roux (Catherine) dir., Rafaël (Florentina) dir., ed. John Libbey Eurotext – 2015,
pp.33-40, bibliogr.
L’auteur cherche à mettre en évidence que s’il y a des “nouvelles frontières” entre le normal et le pathologique, c’est aussi parce que la frontière même du normal et du pathologique n’est pas seulement remaniée ou redessinée, mais est aujourd’hui de plus en plus déconstruite…

in Cultures et sociétés : sciences de l’homme, n.36, octobre 2015, pp.79-84.
Aborder la question du genre et de la sexualité dans la formation du travail social est une préoccupation développée depuis plusieurs années à l’Afertes, et cela s’est traduit par un séminaire “obligatoire”, situé au milieu de la formation des éducateurs spécialisés. 

Edilivre – 2012.
Josselyne diplômée éducatrice spécialisée à L’Afertes en 2011, a poursuivi son parcours professionnel en institution mais en aussi en tant qu’éducatrice en libéral dans le Pas-de-Calais. Neuvième d’une fratrie de douze enfants, Josse-Lyne a grandi dans une famille où l’amour d’une mère pour ses enfants était inconditionnel. Toutefois, bien que chaque enfant soit particulier, ils furent aimés tous en même temps. Ce qui n’a pas toujours été facile à vivre. C’est à travers des péripéties passées, qu’elle tente aujourd’hui de se remémorer une enfance et une adolescence qu’elle ne veut pas effacer. Des souvenirs qui l’ont fait avancer. Un père, qui semblait absent lorsqu’il était présent, a contribué à lui vouer une haine qu’elle ne peut pas oublier. Ainsi, elle nous fait partager des souvenirs explicites qui se bousculent dans sa tête alors que d’autres s’échappent. Sous la carapace de femme forte et moderne, elle nous livre sans retenue ces quelques mots, qui guériront ses maux. Josselyne Arimany, née en 1966 dans le Pas-de-Calais, a aujourd’hui 46 ans. Après une scolarité catastrophique et une carrière industrielle de vingt années dans le textile, elle vit un licenciement. Elle reprend ses études à l’âge de 37 ans. Deux remises à niveau scolaire se succèdent. Elle obtient le Diplôme d’Accès aux Études Universitaires (DAEU) ce qui lui donne l’opportunité d’entrer en formation de travail social. Elle passera plusieurs concours qu’elle réussira avec succès et participera à des conférences, des colloques qui lui ouvriront une nouvelle vision du monde. Pendant ses études, elle rencontrera des personnes extraordinaires qui lui donneront le goût de se professionnaliser, afin de toujours aller plus loin. Aujourd’hui, éducatrice spécialisée, elle ne compte pas s’arrêter là.
Le livre est disponible en bibliothèque classement : M.31.3 ARI

in L’information psychiatrique : revue mensuelle des psychiatres des hôpitaux, vol.87, n.4, avril 2011 pp.259-312, bibliogr.
Textes issus des Journées d’étude, de formation et de recherche organisées par le Centre collaborateur de l’Organisation mondiale de la santé pour la recherche et la formation en santé mentale (CCOMS, Lille, France) et le Cermes (Centre de recherche, médecine, sciences, santé, santé mentale, société) Cesames Équipe 3 : Savoirs – catégories – normes, avec la participation de la Fédération française de psychiatrie, de l’information psychiatrique et des associations d’usagers concernés.

in L’information psychiatrique : revue mensuelle des psychiatres des hôpitaux, vol.87, n.4, avril 2011 pp.259-260, bibliogr.
Aujourd’hui beaucoup de professionnels de la santé mentale reconnaissent qu’il y a un rapport entre classification et stigmatisation, même si la nature de ce rapport reste floue pour eux. Les questions de genres et de sexualités pourraient aider à interroger ce problème. Depuis que l’homosexualité a été retirée des classifications, et depuis les mouvements d’émancipation et d’affirmation des minorités sexuelles, les classifications sur les questions de genre et de sexualité se sont fissurées, et ces questions fonctionnent ou pourraient fonctionner comme un véritable cheval de Troie dans les représentations « savantes »… [d’après l’introduction]

In Forum : revue de la recherche en travail social, n.122, décembre 2008, pp.55-60, bibliogr.
A ma connaissance, ni les textes de 1990, ni ceux de 2007 n’inscrivent explicitement dans la formation des travailleurs sociaux, la nécessité d’une formation sur les ” questions de genre “, la question de la différence sexuelle, voire même de la “sexualité”. On pourra pourtant voir ici l’intérêt et l’importance de cette question pour des professionnels qui sont immergés dans une société où ces questions sont en cours de profonde transformation et où ici, encore moins que pour d’autres questions “éducatives ” ou “sociales”, il est impossible de s’orienter seulement depuis des “valeurs” personnelles ou même “collectives-consensuelles”…. [extrait de l’article]

Avec Roelandt (Jean Luc).
Paris, Ed. Inpress, 2002, Coll. des pensées et des actes en santé mentale.

Modifiée en Juin 2022